DUR DUR de VIVRE ENSEMBLE

 

L'Homme est-il fait pour vivre seul ou en communauté??? Voilà une question qui revient très régulièrement, que ce soit de manière implicite ou explicite. Non, ne rêvez pas, je n'ai pas la réponse à vous servir, là, sur un plateau... D'ailleurs, si vous souhaitez vivre isolé et élever des chèvres tout en haut d'une montagne pour être tranquille, cela vous regarde, vous êtes libres de faire ce choix. En ce qui me concerne, je préfère la compagnie :-) , et pas seulement celle des chèvres: les conversations sont assez limitées... Et j'aime débattre de sujets divers et variés pour enrichir les points de vue, car c'est bien connu: "il n'y a que les c.... qui ne changent pas d'avis". Si on discute avec des personnes ouvertes, on peut échanger et changer! (désolée, jeu de mots facile!)

Ca ne veut pas dire que la réponse est : on est fait pour vivre en communauté. Ou en tous cas, pas tous, et peut-être pas tout le temps.

 

Avouons que c'est déjà difficile de se gérer soi-même: de comprendre ses propres réactions, ses émotions, la tournure que prend notre vie, etc. Mais au moins on peut éventuellement les modifier. Pour les autres qui nous entourent (puisque nous vivons quand même majoritairement en communauté), c'est souvent difficile d'avoir un impact sur ce qui émane d'eux (même si c'est parfois possible tout de même).

J'ai déjà évoqué dans l'article "les émotions des autres" que nous pouvons apprendre à vivre avec les réactions ou émotions des autres mais que  nous ne sommes pas responsables de ce qu'ils ressentent, ni de ce qu'ils peuvent dire ou penser, même lorsqu'il s'agit de nous. 


 

Toi + moi + lui = nous tous : une équation difficile

 

Il faut avouer que c'est tout de même compliqué au quotidien: à moins d'être parti s'isoler au fin fond du joli village de Trifouilliléchossettes, nous vivons en communauté et de là bien entendu que viennent une bonne partie de nos difficultés à communiquer. Lorsque l'on est tout seul, c'est forcément plus facile de communiquer.... Vous pensez qu'on peut se contredire ou ne pas être d'accord avec soi-même?? Bon d'accord c'est parfois possible, mais pas la majorité du temps, ouf!

 

Bref! Donc, en vivant en communauté, on a forcément des tempéraments différents et des ressentis différents. L'être humain est parfois très compliqué. Et ce n'est pas toujours facile de deviner ce que l'autre va penser. Et là, je ne parle pas uniquement des différences entre les hommes et les femmes!

On a tous je pense tendance à agir avec l'autre comme on aimerait qu'on agisse avec nous. Un bon exemple : lorsque l'on veut faire un cadeau! Combien de gens offrent ce qu'ils aimeraient eux-mêmes qu'on leur offre???

 

Dans le quotidien, on agit aussi souvent avec l'autre comme on voudrait que les autres le fasse avec nous (sauf pour les personnes qu'on apprécie moins peut-être..... ; bon, on en parlera pas!). Parfois c'est tant mieux (lorsque l'on est poli par exemple). D'ailleurs on nous a assez rabaché: "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse", non? Donc, implicitement, ce dicton veut dire: "fais à autrui ce que tu aimerais qu'on te fasse"....

 

Mais parfois malheureusement il arrive que cela soit source de conflits. On fait quelque chose en pensant bien faire et l'autre prend mal nos faits ou gestes..... C'est alors compliqué. On se dit: "moi, si j'ai fait cela, c'est pour rendre service" (ou tout simplement parce que POUR MOI, c'est naturel, et implicitement parce que nous, on aurait aimé que l'autre fasse cela pour nous). Et si l'autre ne pense pas comme nous (ce qui peut bien sûr arriver puisqu'il n'est pas nous....j'espère que vous me suivez!), il peut le prendre mal. Et là c'est l'incompréhension!

 

 

 

Un petit pas pour l'Homme...

Le problème est : dans l'histoire, y a t-il un "fautif"? qui est le plus malheureux?

Est-ce la "faute" de celui qui a fait un geste envers l'autre ou lui a rendu service (du moins c'est ce qu'il pensait) sans se demander si cela lui ferait plaisir à lui? ou est-ce la faute de celui qui le prend mal sans voir ce que l'autre a voulu faire pour lui?

 

Je pense que la question est vraiment délicate.

 

La question "qui est le plus malheureux des deux" est aussi délicate:

 

1) celui qui a rendu service l'a sûrement fait de bon coeur et se retrouve critiqué: ça ne l'encouragera sûrement pas à réitérer...

2) celui qui le "prend mal": il le prend mal certainement parce que lui-même s'est senti offensé par ce geste, peut-être même rabaissé.

 

Au final, je pense que tout le monde dans ce genre d'histoires se sent mal. Et au cours de notre vie, il peut  nous arriver d'être dans l'une ou l'autre de ces situations. Alors il n'est pas question de juger l'un ou l'autre. Il faut juste se souvenir que nous avons tous des ressentis différents (du fait de notre éducation, de notre vécu plus ou moins facile et également de nos gènes). 

A partir de là, pourquoi ne pas essayez de faire un pas l'un vers l'autre pour essayer de se comprendre ? Peut-être qu'avec un peu d'explications, les différents individus pourraient au moins comprendre le point de vue de l'autre? 

 

J'ai tout de même un dernier conseil : n'oubliez jamais qu'on n'a qu'une seule vie et qu'elle est parfois trop courte.

On me dit souvent que je suis trop dans mon monde de Bisounours. C'est peut-être vrai. Mais j'aimerais tellement que les choses soient plus simples (car souvent elles peuvent l'être) et que les gens se prennent moins la tête. Que les gens aient des relations simples sans chercher la petite bête à droite à gauche. 

 

La vie est belle. On en a qu'1. Relâchez la pression et profitez-en!

 

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