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SUR LA ROUTE DU BONHEUR....

On en croise du monde !

Mais chacun son chemin!

 

On veut souvent aider les personnes qui nous entourent ou/et que nous aimons à être heureuses et on trouve cela bien normal. Pourquoi quelqu'un viendrait il nous reprocher cela?? Si nous voyons notre mère, notre mari, notre enfant malheureux (se), nous voulons l'aider. Il n'y a hélas pas de mode d'emploi livré à notre naissance pour nous dire comment faire.

C'est frustrant lorsque quelqu'un de notre famille souffre et qu'on n'arrive pas à l'aider. Mais le problème c'est qu'on essaye de le faire évoluer comme NOUS nous avons évolué. Si nous avons appris à gérer les évènements d'une certaine manière et qu'on trouve que c'est bien comme ça, on veut instinctivement apprendre à l'autre à faire de même. C'est le cas notamment pour ceux qui ne mangent plus de gluten: ils ne peuvent s'empêcher d'expliquer à tout le monde comment ils se sentent bien! Tant mieux pour eux.

Mais quand on agit comme ça, peu importe le sujet, on ne se demande pas si l'autre est prêt à changer ou même s'il en a envie. Certaines personnes sont finalement bien dans leur mode de vie quel qu'il soit voire dans leur tristesse. Désolée si je vous choque en disant cela mais dans ma vie j'en ai hélas fait l'expérience à plusieurs reprises:

- A 16 ans par exemple, je suis sortie avec un certain B. 18 ans. Au bout de quelques mois, j'ai découvert qu'il se droguait, qu'il prenait de l'héroïne.... C'était mon petit ami, je l'aimais. J'ai donc essayé de le sortir de la drogue. J'ai cru en lui et l'ai soutenu pendant 2 ans! 2 longues années pendant lesquelles il m'a pompé mon énergie (et à ma mère aussi qui me soutenait)..... en vain! Car lui, n'avait vraisemblablement pas réellement envie de se sortir de là. Au bout de  2 ans, je lui ai dit que j'arrêtais là, et j'ai senti un énorme soulagement. Lui, je ne sais pas ce qu'il est devenu. Je me doute que c'est dur de se sortir d'un problème tel que la drogue, je ne dis pas le contraire mais ce dont je suis sûre c'est que si la personne concernée n'a pas la réelle volonté, l'entourage aura beau se battre pour, ça ne servira à rien... Et c'est ce qui s'est passé.

- 2ème exemple: J'ai ensuite été mariée avec quelqu'un qui était très négatif, qui ne voyait que le mauvais côté des gens et des évènements et qui avait des craintes sur tout. Alors que moi, je suis plutôt positive (n'est-ce pas?), c'est le négatif qui "l'a emporté". Je n'ai pas réussi à le rendre positif. Et à l'heure actuelle, il a subi des opérations car à force d'être négatif ou rancunier, on se crée des problèmes de santé. Mais voilà, c'est son mode de fonctionnement et il n'a aucunement l'intention d'en changer, du moins pour l'instant.

 

Acceptez qu'on ne peut pas aider tout le temps ceux qu'on aime ni les changer. 

On se prive parfois du bonheur, notamment parce qu'on culpabilise d'être heureux si certains personnes qu'on aime sont malheureuses. Mais si vous ne vous autorisez pas le bonheur, qui le fera à votre place? Et les autres seront ils + heureux parce que VOUS , vous vous privez du bonheur??? Je ne crois pas.

Alors, autorisez-VOUS à être heureux. Ce sera déjà bien!


 

Et si je me renconcontrais moi-même?

Souvent on pense que s'occuper de ses besoins est égoïste (c'est notamment pour cela qu'on essaye de faire évoluer les autres en croyant faire passer leur bonheur avant le nôtre). Et bien sachez qu'il n'en est rien! Bonne nouvelle : être égoïste ce n'est pas cela! Etre egoïste c'est vouloir que l'autre fasse passer NOS désirs avant les siens.

Si nous décidons de nous occuper de NOS besoins, nous ne faisons pas cela, on est d'accord? Et même, au contraire! Plus vous serez bien (donc lorsque vous aurez comblé vos désirs), plus il y a de chances pour que les gens qui vous entourent soient bien. Et oui, c'est la magie de l'effet boule de neige.

Et plus les gens qui vous entourent seront bien, plus ils feront le bien autour d'eux, etc etc.

 

On a trop tendance à croire que nous sommes dépendants du monde qui nous entoure ou des personnes que nous côtoyons. Avouons que ça nous arrange parfois de dire "c'est la faute à pas-de-chance ou la faute à untel". Mais nous sous-estimons notre propre pouvoir. 

Si vous me connaissez un peu, vous savez que je ne crois que ce que je vois! Et bien, la fois ou j'ai pu faire la meilleure expérience de ce que je vous dis remonte à déjà 5 ou 6 ans. En effet, je m'étais inscite à une formation, pour mon boulot, sur la communication orale et écrite. Je pensais innocemment apprendre simplement à mieux communiquer dans le cadre du boulot.... Mais heureusement je suis tombée sur un super formateur (je ne sais pas quel était son "vrai" travail dans la "vraie" vie) qui avait notamment l'occasion de travailler avec des familles pour rétablir la communication entre adultes et ados par exemple. Il nous a montré à quel point  le choix de nos mots,  notre intonation et notre écoute pouvaient changer une discussion. Il ne s'agit pas de manipuler notre interlocuteur par le choix de nos mots mais d'apprendre à communiquer autrement pour éviter les conflits qui nous mènent au chaos.

Il nous a demandé de faire le test chez nous: sur notre conjoint, sur nos enfants ou sur nos amis. Etant célibataire à l'époque, j'ai appliqué, dès le soir venu, ses conseils lors de  mes échanges avec mes enfants: en résumé, le but était d'apprendre à écouter (et oui, ce n'est pas forcément ce que nous faisons d'entrée de jeu) et de demander à l'autre ce qu'il ressentait  plutôt que de s'attarder sur les mots ou d'essayer de lui trouver une solution. Et bien, c'était de l'ordre de la magie: tant que j'arrivais à appliquer ses conseils, il n'y avait plus un seul cri à la maison!!! IMPRESSIONNANT ! Je me souviens même d'une phrase de ma fille qui était très étonnée (car elle essayait de me pousser à bout, comme ça, juste pour voir je pense) : elle m'a dit "mais maman, tu ne vas plus jamais t'énerver alors????"

 

Certes, ce n'est pas évident d'agir non-stop comme ça, mais ce que je veux vous montrer ici c'est que plutôt que de vouloir faire changer les autres (car j'aurais pu vouloir forcer mes enfants à changer), si vous changez votre façon de réagir aux évènements, si vous décidez de changer quelque chose chez VOUS, c'est ensuite tous ceux qui vous entourent qui vont changer! et effet boule de neige, de nombreuses personnes changeront ensuite! Certaines s'éloigneront peut-être de vous: c'est probablement qu'elles ne vous sont pas bénéfiques (du moins à ce moment) ou qu'elles ne sont pas prêtes au changement.

De toutes façons, dites vous bien que la seule personne sur qui vous avez un pouvoir d'évolution ou de changement: c'est VOUS !

 

 

A suivre.......

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