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IV - LE FAMEUX MAL DE DOS

On dit fréquemment qu'on a "mal au dos" (tout court). Mais cette expression est très vague.... Au dos? oui mais en bas? en haut?

Ce n'est pas la même chose.....

Vous connaissez sûrement l'expression "en avoir plein le dos"? C'est quand on en a marre bien sûr. Dans ces cas là, on imagine bien qu'on n'est pas super zen. On est plutôt stressé.

Il faut bien savoir que le stress, hélas, est responsable de bien des maux! Bien plus qu'on ne le croit (j'ai découvert récemment qu'il était même responsable de caries!).

C'est pour cela que je vous recommande, si vous avez un mal de dos quelconque, de ne pas courir systématiquement chez un docteur mais de procéder par étapes. Car, avec un peu de pratique, vous arriverez souvent à vous soigner tout simplement grâce à votre cerveau et à votre coeur. D'ailleurs, vous ne trouvez pas ça bizarre qu'il n'y a (presque) que les adultes qui souffrent de mal de dos??? Certes on pourrait dire que c'est parce qu'on vieillit, donc inévitablement le dos souffre... Mais c'est un peu rapide comme conclusion, non? Peut-être qu'on pourrait ajouter que, en devenant des adultes, nous avons de plus en plus de choses à (sup)porter.

 

Do(s) mineur ou do(s) majeur?

La première étape est de bien localiser l'endroit où vous avez mal: en haut, en bas, au milieu.... Dans quel but? Et bien pour comprendre l'origine du mal et donc pouvoir le traiter à la base. Parce que le mal est seulement la partie "visible" de l'iceberg. Et si on ne fait que camoufler ce mal en prenant par exemple un Dolitrucmuche, certes il va passer, mais il risque fort de revenir en courant! Alors mieux vaut traiter le mal à la racine, et pour cela il faut un peu creuser!

 

Voici quelques pistes:

 

- le haut du dos est plutôt lié au coeur, aux émotions: un mal dans cette région peut révéler une peur de ne pas être aimé ou encore un sentiment de culpabilité émotionnelle;

- le bas du dos est lié, lui, plutôt à l'insécurité matérielle (la peur de manquer d'argent, de ne pas avoir de maison, ...) ou l'insécurité émotionnelle (manque de confiance en soi ou dans la vie). On se met alors beaucoup de pression, on a l'impression d'avoir une lourde charge.

 

On peut aussi ajouter (car c'est dans le prolongement du dos):

- le bas vers la fesse (ou encore la sciatique): évoque un conflit avec une figure paternelle (si elle est du côté gauche) ou une figure maternelle (si elle est du côté droit) où il est question de changement de direction mal accepté car ressenti comme une obligation.

Quand je dis "figure paternelle" ou "maternelle", c'est qu'il ne s'agit pas forcément d'un être humain. Il peut s'agir d'une image qui renvoie au masculin ou au féminin.

C'est à dire ? Le côté droit renvoie à une figure maternelle: il peut donc aussi bien s'agir d'un conflit soit avec une femme, soit avec la féminité (ma féminité si je suis une femme), ou encore avec les sentiments (+ liés à la femme), la famille, ....

Pour le côté gauche, il s'agira d'un problème soit avec un homme, soit avec la masculinité, la hiérarchie, l'autorité (image paternelle),....

 

On dit aussi souvent qu'une sciatique a un lien avec la peur de manquer d'argent (l'argent peut être considérée comme une image paternelle....): on se sent coincé, limité. On a du mal à avancer.

 

On peut noter un point commun tout de même: le dos étant le soutien du corps humain, tout mal de dos a un lien avec le sentiment de ne pas être assez soutenu.... Je dis bien le "sentiment" de ne pas être soutenu car ce qu'on ressent n'est pas quelque chose d'objectif: on peut être entouré de sa famille, de ses amis, etc, mais pour autant ne pas se sentir assez soutenu.

 

Et pour aller mieux?

Si on veut trouver l'origine du problème, il faut garder en tête qu'il y a toujours un décalage dans le temps entre la cause du conflit et sa manifestation physique.

 

En creusant un peu, j'ai trouvé d'où venait ma sciatique actuelle: depuis quelques temps, je ne vois mes garçons plus que 1 week-end sur 2 (comme beaucoup de parents certes...) alors qu'avant je les avais 3 week-end sur 4. Sans me le dire comme ça, je le vis comme une contrainte (puisque cette décision ne vient pas de moi) et j'ai dû mal à m'adapter à ce changement, je me sens coincée, limitée... Cela m'a été imposé par un homme (mon ex), d'où ma sciatique côté gauche....

 

Maintenant que je connais l'origine, il ne me reste plus qu'à relâcher la pression, pardonner et accepter cette situation en cherchant quels sont ses effets positifs.... Bien entendu, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire mais on avance petit à petit!

Le but est de rester acteur de sa vie: si on comprend d'où vient notre douleur ou notre mal-être, plutôt que de se victimiser (ce qui n'a jamais guérit qui que ce soit...) on peut aller de l'avant, apprendre à relâcher la pression en se mettant à la méditation ou au yoga par exemple, bref on se rend compte qu'on a des POUVOIRS !

 

 

 

 

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